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« Daniel Viglietti se souvient de Mario Benedetti »

vendredi 8 octobre 2010

Daniel Viglietti présentera son récital « Daniel Viglietti recuerda a Mario Benedetti »

le vendredi 8 octobre 2010
à 20h30
à la Maison de l’Amérique Latine

217, Boulevard Saint Germain, Métro Rue du Bac ou Solférino

Participation aux frais :

  • plein tarif 20€
  • tarif réduit (jeunes, étudiants, chômeurs, seniors) : 15€
  • tarif de solidarité supérieur possible (la totalité des frais du concert n’est pas encore couverte)

RESERVATION INDISPENSABLE - COMPLET

Concert organisé par le Conseil Consultatif d’uruguayen-ne-s à Paris, avec l’appui de la Maison de l’Amérique Latine et de l’Ambassade de l’Uruguay.


Daniel Viglietti, auteur-compositeur-interprète uruguayen, se produira à Paris avec un spectacle où il rend hommage à Mario Benedetti, poète, écrivain, essayiste, intellectuel uruguayen engagé, qui est décédé en Mai 2009.

À plusieurs reprises depuis leur exil au milieu des années 70, Daniel Viglietti et Mario Benedetti se se sont produit ensemble, mêlant chansons et poèmes, que l’on retrouve dans leur album « À dos voces » (à deux voix).

Partant de cette œuvre commune, le spectacle mêle la guitare et la voix du chanteur avec des images et la voix du poète. Créé en 2009, le spectacle a été produit dans de nombreux pays d’Amérique Latine (Uruguay, Mexique, Argentine, Panamá, Chili, ...), ainsi qu’en Espagne.

La représentation à Paris s’inscrit dans une tournée en Europe (Bruxelles, Cologne, Fribourg,...) organisée avec l’appui du Ministère des Affaires Extérieures de l’Uruguay et le Conseil Consultatif des Uruguayens à Paris.

À propos de Daniel Viglietti

Né dans une famille de musiciens, avec une formation au conservatoire, Daniel Viglietti se consacre dès les années 1960 à la musique populaire et s’implique fortement dans la mobilisation croissante que connaît alors l’Uruguay, déployant une intense activité, non seulement comme chanteur et musicien, mais aussi comme enseignant, journaliste et conducteur de programmes radio.

Interprétant ses propres textes ainsi que ceux de poètes tels que Federico García Lorca, César Vallejo, Nicolás Guillén, Rafael Alberti Idea Vilariño ou Mario Benedetti, Viglietti devient rapidement une figure centrale de la chanson engagée de l’Amérique Latine.

Jusqu’en 1973, date où il doit s’exiler en France, il produit six albums. Emblématique des luttes contre l’exploitation et pour les droits humains en Amérique Latine, son œuvre est reprise par des de nombreux chanteurs dans le monde, en particulier Victor Jara, Amparo Ochoa, Isabel Parra, Joan Manuel Serrat, Mercedes Sosa, Chavela Vargas, Soledad Bravo, parmi tant d’autres.

Viglietti est emprisonné en 1972, lors des répressions qui précédent le coup d’état militaire en Uruguay. La campagne de mobilisation pour sa libération est conduite par des personnalités comme Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Julio Cortázar ou Oscar Niemeyer.

Pendant l’exil, il continue un intense travail journalistique et radiophonique, et surtout comme chanteur. Il parcourt le monde entier en tournées solidaires, dénonçant les dictatures et l’oppression en Amérique latine.

Fin 1984, il peut revenir à Montevideo, où il est reçu par des milliers de personnes dans un concert dont il se souvient comme « le plus émouvant en 40 ans de carrière ».

Ce concert, édité dans un album intitulé Trabajo de Hormiga (Travail de fourmi), comprend plusieurs chansons composées pendant l’exil. Depuis lors, il a produit quatre nouveaux disques, ainsi qu’un programme de radio, Tímpano, diffusé sur Radio Espectador->http://www.espectador.com.uy/] et un programme de télévision, Párpado, diffusé par la télévision uruguayenne, argentine et par la chaîne régionale Telesur.

En raison du rachat du label Orfeo qui détenait ses droits, ses disques d’avant l’exil restent longtemps introuvables. Ce n’est qu’en 1999, à la suite d’un long procès, qu’il parvient à en récupérer les droits. Ses disques, remastérisés par ses soins, sont alors réédités en CD par le label Ayuí / Tacuabé.

Un livre de Mario Benedetti intitulé « Daniel Viglietti : Desalambrando » vient d´être publiée en Espagne par la maison d’édition Alfaguara.


Concert organisé par le Conseil Consultatif d’uruguayen-ne-s à Paris, avec l’appui de la Maison de l’Amérique Latine et de l’Ambassade de l’Uruguay.


Ce concert s’associe au 13e Festival « Paris-Banlieues-Tango ».


(c) photo Barry Domínguez
/ www.cultura.UNAM.mx

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