Tirer profit de la fuite des cerveaux plutôt que la subir, tous les pays qui connaissent un exode massif de leurs diplômés en rêvent... A l’heure du virtuel, l’idée n’a rien d’extravagant. «On assiste, aujourd’hui, à une prolifération de réseaux de diasporas hautement qualifiés visant au développement de leurs pays d’origine. Ceux d’Asie représentent la moitié du total contre près d’un tiers pour l’Afrique et un peu moins d’un quart pour l’Amérique latine», explique Jean-Baptiste Meyer, (…)